Entrepreneure, passionnée d’art, auteure d’un podcast ! Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bonjour, je m’appelle Diane Audrey Ngako. J’ai 29 ans et je suis une entrepreneure créative partagée entre son métier de Directrice Générale de son agence créative Omenkart, sa passion pour l’art contemporain (collectionneuse) et ses proches. En mai 2016, le magazine Forbes, m’a classée parmi les 30 jeunes de moins de 30 ans les plus influents du continent africain. J’ai commencé ma carrière en 2012 chez Africa N*1, la même année, je suis devenue responsable éditoriale de Roots Magazine. En 2014, j’ai intégré la rédaction du journal Le Monde pour couvrir l’Afrique et sa jeunesse. En 2015, je rejoins la rédaction du Journal télévisé Afrique de TV5 Monde en tant que chroniqueuse. Après 5 années dans le milieu des médias en France, j’ai décidé de rentrer m’installer au Cameroun, mon pays d’origine. Sinon, j’ai un Master 2 de communication stratégique (ISEFAC Paris) et je suis engagée en Afrique dans différentes associations qui luttent pour les droits des femmes, des albinos et des pygmées.
Diane, tu as un rythme de vie effréné entre Paris et le Cameroun, comment prends-tu soin de ta peau pour l’apaiser et l’aider à affronter le quotidien ?
C’est depuis deux ans que je prends vraiment soin de ma peau. J’essaie d’avoir une routine soin/beauté. Vivre au Cameroun me permet d’aller au moins une fois par mois en institut de beauté (Spectra, Bonapriso). Je me lave avec l’eau froide depuis 15 mois, pas toujours facile mais je suis déjà habituée. Cela me permet de garder ma peau tonique. Je suis plus savon que gel douche donc vous trouverez toujours un savon idéalement de marque black owned car j’ai le sentiment que celles-ci comprennent au mieux nos problématiques. Ensuite j’applique mon lait corps. Sur le visage, c’est eau micellaire, crème du jour et depuis peu crème solaire avant d’appliquer mon fond de teint. Le soir, avant de me doucher, j’utilise une huile démaquillante pour retirer le maquillage et je rince mon visage avec un savon noir ou un gel adapté au visage. Ensuite, je me douche…
Merci Diane, as-tu des astuces pour faire face au stress que peuvent ressentir les entrepreneurs ?
Pas vraiment, si ce n’est fermer mon ordinateur, accepter le fait que je ne puisse pas tout maitriser, contrôler et voyager dans le pays pour prendre du temps.
Tu as décidé de quitter Paris pour t’installer au Cameroun, monter ton entreprise et bouger les lignes. As-tu eu un « model » une personne qui t’a inspiré ?
Dans ce choix non ! Mais des rôles models, j’en ai beaucoup : la sœur de ma mère Lisette qui est ma deuxième mère, ma tante Solange, la femme de mon oncle… Je pourrai vous parler de Michele Obama ou Oprah mais ces deux femmes proches de moi me rappellent tous les jours qu’on peut être une femme, une mère et une chef d’entreprise. Le chemin n’est pas toujours long et tranquille mais au bout du chemin on trouve toujours le moyen de bien faire.
Comment t’es-tu adaptée à ces 9 mois qui ont ralenti le rythme de la planète (pro ou perso) ?
J’ai pris le temps de revoir mes plans et projets. J’ai pris ces 9 mois comme une manière de mieux faire et surtout d’être une belle âme.
J’ai aussi appris à faire confiance pleinement à mon équipe car nous avons dû à un moment être en télétravail et figurez-vous que mon agence glissait bien. J’ai pris le temps aussi pour ma famille et mon amoureux. Le temps de profiter d’eux et de les regarder.
Et maintenant Diane, quels sont tes prochains projets, actualités ?
Célébrer Noël à Paris, revenir avec la nouvelle saison de mon podcast «Si Maman m’avait dit» et ouvrir un bureau dans un pays d’Afrique de l’ouest.
Nous espérons que vous avez apprécié l’interview de Diane Audrey, vous pouvez aussi découvrir d’autres interviews sur Ivoire&Ben !
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